lundi 11 février 2013

On the road again


Salut tout le monde! Eh oui, je suis de retour sur la route. En Inde, pour une cinquième fois. Disons qu’avec la tempête qui s’est abattue sur le Nord-est du continent américain, cela a fait en sorte de sortir ce voyage de la routine habituelle. En effet, en arrivant à l’aéroport de Québec, j’ai dû refaire mon plan de voyage car mon vol pour Toronto venait d'être annulé. Il a donc fallu que je trouve un autre itinéraire afin de me rendre à Francfort, en Allemagne, où je devais aller, afin de  prendre mon vol vers Bangalore, en Inde. D’abord, il m’a fallu trouver un aéroport qui n’était pas fermé dans le Nord-est Américain à cause de la tempête et qui avait des connections avec Francfort!! Finalement, j’ai trouvé un vol qui partait de Montréal. Ne restait plus qu’à espérer que ce vol ne soir pas cancellé avant son départ pour l’Europe!! Finalement, tout s’est relativement bien passer. Ce voyage a été ponctué quelques péripéties, mais ce n’est pas le voyage le plus rock n roll que j’ai eu.
Mon voyage le plus rocambolesque a eu lieu au début des années 2000. Je commençais à voyager de façon régulière pour le travail. Dame nature est celle qui a le plus souvent une influence sur nos déplacements, et ce, même lorsque l’on voyage en avion. Lors du dit voyage, je me dirigeais vers la Californie. Mon départ était de Détroit, car à l’époque, c’était l’aéroport majeur le plus près d’où j’habitais. Lorsque nous avons quitté la maison pour nous diriger vers l’aéroport, une neige relativement abondante commençait à tomber. Une fois arrivé à l’aéroport, certains vols avaient déjà été annulés. Par chance, le nôtre ne l’était pas encore… Nous nous sommes donc dépêchés de nous rendre à notre porte et on espérait seulement que l’on décolle avant que la tempête ne soit trop forte. Car pour des villes plutôt nordiques comme Québec et Montréal, ce n’est pas quelques centimètres de neige qui va nous effrayer ou nous causer problème. On est équipé en conséquence. Par contre, pour des villes qui ne sont pas trop habituées de recevoir d’importantes chutes de neige, comme Détroit, Boston ou New-York, c’est une autre histoire! À Détroit, ils doivent avoir 3 ou 4 déneigeuses pour déblayer tout l’aéroport (j’exagère à peine).

Donc, on est assis dans notre avion et on attend impatiemment de quitter la gate pour aller rejoindre la piste et décoller. La neige commence à se faire plus intense. Finalement, la porte de l’avion est fermée. Tout le monde est monté à bord. Après 10 minutes d’attente, on nous annonce qu’il y a une petite lumière rouge sur le tableau de bord de l’avion et que l’on ne peut décoller tant qu’ils n’ont pas trouvé c’était quoi. La joie. Trente minutes plus tard, il nous annonce qu’ils ne savent pas encore combien de temps cela va prendre et demande aux passagers de descendre de l’avion! Grrrrrrrrr! Après être descendu de l’avion et essayé d’avoir de l’information à savoir quand on pourrait repartir, on s’est dit « d’la marde, le temps que ce soit réparé, il va trop neiger et on ne pourra plus partir ». On a prit le téléphone, appelé l’agence de voyage et on leur a demandé de nous booker sur un autre vol qui n’était pas encore annulé. Après une vingtaine de minutes, on a finalement trouvé un vol. On se dirige vers la gate, et comme on attendait pour embarquer dans l’avion, le vol est annulé. Ahh misère! (en fait, ce n’est pas ce que j’ai dit, mais je veux rester poli). On retombe sur le téléphone avec l’agent de voyage. On finit par trouver un autre vol. Embarque dans le nouvel avion, et on espère que celui-là ne sera pas annulé car il commence à neiger en titi! On quitte la gate. Whouhouuuu! Bon, il faut aller au déglaçage de l’avion. Et comme c’est un aéroport qui n’est pas trop habitué à la neige, ben ils ont juste 4 dé-glaceuses pour tout l’aéroport!! On a attendu plus d’une heure avant d’être presqu’arrivé à notre tour. Je dis presque, parce qu’imaginez vous que le merveilleux comandant nous annonce que l’on doit retourner à la gate. Il ne nous reste plus assez de carburant pour nous rendre à destination, on en a trop brûlé pendant que l’on attendait en ligne! (en fait, ils en avaient assez, mais selon les lois du transport aérien, ils se doivent d’en avoir une certaine quantité en surplus, au cas où il y aurait des problèmes et devraient changer de destination ou autre). Retourne donc à la gate. Finalement une fois rendu, on nous annonce qu’il neige trop et que le vol est annulé!! Tabar……!!!! On débarque et on rembarque sur le téléphone pour trouver un autre vol. Ils se font de plus en plus rares. En fait, il reste juste une compagnie aérienne qui a encore des vols. On réussit de peine et de misère à se booker 2 billets sur le dernier avion qui part pour Los Angeles. Finalement, après avoir passé près de 8 heures dans l’aéroport, changé de vol 4 fois, nous avons fini par décoller et nous rendre à destination. Ce fut toute qu’une journée mais bon, on s’est rendu.

Bon pelletage!

Frédéric « Astro » Gagnon

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