jeudi 14 août 2014

Voyager en analphabète

Il y a quelques semaines, j’ai pu vivre d’une certaine manière, comment un analphabète pouvait se sentir lorsqu’il se déplaçait. Pour la population en générale, lire les panneaux de signalisation, un menu ou n’importe quel document écrit, ce n’est pas un problème. Mais pour certaines personnes qui n’ont pas eu notre chance, une simple tâche comme se rendre en auto à un endroit pour la première fois peut s’avérer difficile, étant incapable de lire les indications sur les panneaux ou les noms des rues.

Un train au pied du Mont Fudji
Lorsque je voyage dans des pays où je ne maitrise pas la langue locale ou encore que l’endroit m’est très peu familier, je suis toujours accompagné par un partenaire local. C’est très utile en Chine et au Japon, où trouver quelqu’un qui parle Anglais peut s’avérer une tâche ardue et lire leurs caractères d’écriture, impossible. C’est cette personne qui s’occupe de commander au restaurant, de demander des renseignements pour se retrouver ou de faire l’interprète avec les clients. Le Japon étant un pays où je suis allé plusieurs fois, me rendre à divers endroits où je suis déjà allé, par exemple chez un client ou à certains hôtels, ne me pose pas de problème. Par contre, lors de mon dernier voyage, j’ai décidé de partir seul avec un collègue d’ici pour visiter une ville, Nagoya, pour ne pas la nommer. Notre hôtel était dans une petite ville